19 mars 2024
4 raisons stratégiques d’externaliser une activité à Madagascar

4 raisons stratégiques d’externaliser une activité à Madagascar

Son héritage culturel français, le décalage horaire favorable permettant aux prestataires et donneurs d’ordre de travailler sur les mêmes créneaux horaires, sa main d’œuvre compétente accessible à un coût raisonnable. Ce sont les trois principales caractéristiques les plus connues qui font de Madagascar une destination offshore idéale. Mais bien au-delà de ces qualités susmentionnées, d’autres mérites beaucoup plus importants et sont attribuées à ce nouvel eldorado de l’outsourcing.

Bénéficier d’un expertise précise, polyvalente et ultra-connectée

En plus d’être jeunes et chevronnés, les malgaches sont également réputés pour être des autodidactes hors pair. En effet, aussi bien plurivalents que polyvalents, ils peuvent s’acquérir très rapidement des compétences requises sur le marché offshore. Ce qui permet aux donneurs d’ordre de bénéficier d’une expertise et d’un service sur mesure. En principe, une typologie des activités offshores sur le marché confirme que Madagascar a effectivement toute une gamme de compétences à revendre dans divers types de services externalisés. A savoir notamment :

Tout ce qui est service « bureautique »

  • Webmarketing (intégration web, travail de référencement ; rédaction de contenus, modération de contenus, etc…) ;
  • Télésecrétariat (permanence téléphonique et services de secrétariat administratifs, transcription et retranscription audio) ;
  • La télévente et la téléprospection ;
  • Service relation-client (recouvrements, services avant-vente et après-vente).

Tout ce qui est service « technique »

  • Infogérance et administration de système informatique ;
  • Webmastering ;
  • Développement web et infographie ;
  • Ingénierie logicielle.

Les plus « grands » choisissent et recommandent Madagascar en tant que juridiction offshore

Depuis la mise en place d’un guichet unique auprès de l’Economic Development Board of Madagascar EDBM, davantage d’entreprises offshores ont vu le jour sur la Grande île. Au vu de la facilitation du processus de création d’entreprise, l’externalisation de service à Madagascar représente aujourd’hui une véritable ruée vers l’or. A tels points que l’on y recense aujourd’hui à peu près 250 entreprises à caractère offshore. Certes, les petites et moyennes entreprises sont majoritaires, mais elles sont une dizaine de grandes firmes européennes et notamment françaises exerçant dans l’outsourcing qui sont séduits par le marché offshore malgache.

Les NTIC sont rois !

Les jeunes malgaches vouent aujourd’hui un véritable engouement à tout ce qui se concerne de près ou de loin du maniement des outils et équipement relatifs aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Tout comme eux, l’Etat Malgache lui-même a bien compris que les activités offshores représentent désormais un des piliers de l’économie du pays. En conséquence, étant donné que les offres d’emplois liés aux services externalisés se font de plus en plus nombreuses, les instituts de formation professionnelle aux métiers offshores fleurissent eux aussi. Force est de constater que Madagascar dispose chaque année d’à peu près 5000 diplômés opérationnels disponibles sur le marché de l’emploi.

Madagascar représente une des meilleures connectivités d’Afrique en termes de NTIC

Un cas rare en Afrique. Madagascar dispose d’une des meilleures connexions internet de la région Océan Indien. A noter que l’entreprise TELMA, parmi les plus grands fournisseurs d’internet à Madagascar, grâce à sa fibre optique, offre un débit de connexion au réseau internet à hauteur de 100 Mb/seconde (national) et 6Mb/seconde (international). Egalement, la Grande île possède deux principaux câbles fibres optiques, dont :

  • Le câble LION

Long de 1800 km reliant la Grande île aux autres îles voisines de l’Océan Indien. Il s’agit d’un type de câble permettant une capacité de connexion atteignant les 1.3 Tb/seconde.

  • Le câble EASSY

Il s’agit d’un câble long d’environ 10500 km qui offre un débit de connexion jusqu’à 1.4 Tb/seconde.

En somme, la connectivité n’est plus un problème pour Madagascar malgré le fait qu’il soit un pays du continent Africain, contrairement aux idées reçues

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